Vous trouverez ici les organisations de l'ARNB ...
Nous sommes huit personnes pour cette randonnée naturiste.
Le soleil commence à percer timidement le brouillard quand nous quittons le parking de la Lande de Bas à Lassy et la température est un peu fraîche. Nous sommes néanmoins rapidement en tenue de peau et nous croisons une cavalière un peu surprise. Nous découvrons le point de vue sur la vallée du Canut et descendons vers ce ruisseau franchi par un pont de pierres.
La remontée se fait en sous-bois avant de traverser des champs puis de redescendre à nouveau vers la vallée du Canut. Puis descente vers le ruisseau de Bélouze que nous traversons. Nous nous arrêtons 600 mètres plus loin pour le pique-nique. La température est très agréable.
Rendez-vous était donné au point d’arrivée de la balade. Nous sommes 9 randonneurs plus Jean-Yves, qui fait voiture-balai et dépose une partie d’entre nous au départ, à Landeboulou, juste en aval de Dinan. Les autres y arrivent en deux autre voitures. Neuf personnes, ça me paraît un bon groupe, mais il semble que c’est peu et plutôt décevant. Moi qui suis transfuge des Marcheurs Nus du Val de Roanne, je trouve que c’est un très beau groupe, j’ai plus l’habitude d’être 3 à 5 pour les promenades.
Je suis presque nouveau, sachant que j’ai déjà fait une rando avec l’ARNB en septembre dernier, le long de la Vilaine (ils sont beaux, les noms des rivières en Bretagne, la Vilaine, la Rance,...). Vous trouverez le compte rendu, vous verrez que je ne suis pas passé inaperçu, malheureusement. Il y a deux vrais nouveaux aussi, Laurent et Jean-Yves (un autre Jean-Yves) et il paraît que c’est la tradition que les nouveaux font le compte rendu, mais devant un refus catégorique, c’est moi qui m’y colle.
Je suis descendu de chez moi, le matin en oubliant mon dentier. En voyant ça dans mon rétroviseur, j'ai pensé « Ya guère les dents ! » 😀. C'est pas le Gévaudan 😂
Difficile de croire qu'au milieu d'une semaine pourrie par la flotte, on ait pu avoir un temps de rêve et donc une rando de rêve dans un cadre de rêve. De quoi donner beaucoup de remords aux absents, a grand renfort de photos pour preuve.
Une sale météo avec un temps couvert et un peu frais, pas prévu au programme, pour cette première rando officielle de l’année. Après avoir attendu un peu notre retardataire habituel, on roule jusqu'au point de départ à Saint-Cast en espérant y retrouver un deuxième retardataire habituel. Jean-Yves est là aussi, et attend pour nous l'amener en cours de randonnée.
Départ donc sous une brume qui enveloppe le haut des falaises. La plage est immense et belle. Arrivés au bout, la cote est raide pour atteindre le haut de la falaise, d’où la vue est magnifique sur la plage, les criques à suivre, et de jolies langues de sable. La luminosité est exceptionnelle et nous sommes tous en admiration devant ce paysage vraiment très beau. La montée aidant, les vêtements sont tombés. Ce n’est pas encore la grande chaleur, mais nous sommes trop heureux de pouvoir enfin profiter de ce plaisir.
Dix ans tout juste que l'ARNB existe en tant qu'association !
2006, après une ou deux expériences de randonnées naturistes chacun de leur côté, Dominique Rigalleau et Philippe Guyot font connaissance lors d’une randonnée naturiste nocturne organisée par Joseph. Le premier groupe breton de randonue nait de cette rencontre.
Joseph s’efface (mais reviendra plus tard) et Philoux organise la première randonue de ce groupe. Dom lui, repérera ensuite 53 des 61 circuits répertoriées par l’ARNB et partira activement à la recherche de participants qui passent de 3 en 2006 à 7 les deux années suivantes puis 13 en 2009.
Jacques Luneau qui nous rejoint, propose alors que l’on crée une association, et l’Association des Randonneurs Naturistes de Bretagne voit le jour en Août 2010, 5 mois après l’apparition de la première association de randonue en France (Association des Randonneurs Nus de Provence).
Deux ans plus tard, l'association s'affilie à la Fédération Française de Naturisme.
Sans doute rassurés par le coté officiel, les participants affluent : on passe à 28, et progressivement jusqu’aux alentours de 70 en 2019, ceci malgré le turn-over.
Nous étions huit sur place comme prévu le jeudi 15 octobre vers 9h45 sur le parking de covoiturage de Guipel. Nous nous sommes préparés comme à l’accoutumée, mais en prenant soin de garder un haut confortable car la fraîcheur matinale était bien présente. Le temps d’attendre, en plein courant d’air, un retardataire, et nous sommes réellement partis vers 10h30.
Après être passés derrière quelques pêcheurs, nous sommes arrivés à la première écluse qui était privée avec interdiction de passer. Premier arrêt en se posant la question s’il fallait outrepasser la règle. En fait, d’après le plan, nous devions traverser à la 2ème écluse un peu plus loin. Ce que nous avons fait. Arrivés à la 2ème écluse, nous avons aperçu, de l’autre côté du canal sur notre droite, un groupe de randonneurs. Comme nous revenions sur nos pas de l’autre côté de la rive, c'est-à-dire vers la gauche, le groupe nous a suivi un moment. Il nous fallait donc attendre un peu avant d’enlever le bas.
Arrivées étalées des participants à cette randonue, sur le parking à Saint-Malo de Phily. Pour le rendez-vous certains avaient lu 9h30, 9h40... 9h50 était la bonne heure ! Le dernier arrivé, Philippe, en voiture décapotée montrait son optimisme, c'est vrai le soleil était là, prometteur d'une belle journée.
Certains véhicules laissés sur place, les autres, direction Saint-Senoux pour le départ avec toute l'équipe de 13 bonhommes.
Fraicheur du matin quand-même, réticences à se mettre nus, quelques temps plus tard le soleil chauffait suffisamment pour déshabiller les derniers.
Le ciel est bien gris ce vendredi vers 10 heures au Sel de Bretagne lorsque nous nous préparons à partir pour une randonue, somme toute d'une longueur raisonnable de 14 km. Pour nous deux c'est une première.
Alain a consulté la météo sur son portable pour nous rassurer et rassemblé la troupe. 1,2,3... Finalement nous sommes 8, dont une femme ! Nous lançons un appel...
Nous quittons le parking en longeant l'école et les habitations puis empruntons divers chemins creux à travers une campagne verdoyante pour la saison, et boisée. Quelques routes viennent nous arrêter dans notre élan.