Après le succès phénoménal de la dernière rando avec 24 participants, c'était tout un contraste de se trouver à 6 pour cette rando "de substitution" pour remplacer celle de lundi dernier, annulée pour cause de canicule et interdiction d'accès aux forêts.
Qu'à cela ne tienne, c'était ma première rando en tant que guide, c'était donc tout bénéf d'être peu nombreux. L'itinéraire était quasiment faisable sans aucune référence à une carte ou un GPX, avec "faites le tour du lac" comme unique consigne. En plus le sentier était en superbe état et pas du tout exigeant. Et pour couronner le tout, la distance était indiqué comme 16 km, le GPX donnait 16 km et l'enregistrement donnait 16 km. Tout pour plaire donc.
Seule ombre au tableau: pas ou très peu de soleil, mais suffisant chaud pour faire cette rando en tenue de peau quasiment du début à la fin.
On était donc 6 au départ, si on ne compte pas Alexandre, notre petit ami à quatre pattes qui accompagne Michel depuis un moment maintenant et que beaucoup commencent à connaître. C'est sûr qu'il est tout le temps à poils, mais on se demande s'il faut lui faire un bulletin d'adhésion. On n'a pas encore demandé à la FFN s'il lui faut une licence ou s'ils ont une section canine.
Dans le petit village de Tréméreuc on s'était vite retrouvés, même si l'église est tellement basse que certains ont eu du mal à la trouver (et le parking attenant). Par contre, tout le monde avait bien repéré la localisation du troquet pour l'après-rando.
Et nous voilà donc partis vers le Frémur et le lac, qui est en fait un barrage. Une fois sortis du village on s'enfonce dans la forêt pour descendre dans le vallon. C'est ici qu'on se dévêtit et on reste ainsi pour la quasi-totalité du trajet.
Arrivés au début du lac il faut faire un choix: dans quel sens faire le tour? On opte pour le sens des aiguilles d'une montre et prend donc à gauche, en raisonnant qu'on sera plus au soleil dans cette journée plutôt grise. Peu importe, finalement le soleil ne s'est quasiment pas montré.
On marche sur de beaux chemins, comme déjà indiqué, et quasiment en permanence dans une bande de forêt qui longe le lac. On traverse la route qui traverse le lac par un pont. Il y a une dame qui promène son chien et aussi plusieurs voitures garées, sans doute appartenant aux pêcheurs qu'on voit un peu tout au long du trajet. A part eux on croise juste un coureur (et qui n'est pas d'humeur à nous dire bonjour) et une poignée de randonneurs textile.
Au niveau du barrage de Bois-Joli il y a quelques maisons. A partir d'ici on est rejoint par un deuxième chien, bien plus grand qu'Alexandre. Après avoir fait connaissance ils s'accomodent de leur présence mutuelle et l'invité non-invité reste avec nous pour le reste du trajet. Il attend sagement quand on fait notre pique-nique, nous accompagne jusqu'au retour à Tréméreuc, et quand on commence à se demander ce qu'on devra en faire, il disparaît discrètement.
Arrivés à l'autre extrémité du lac on passe sur un petit barrage et on commence le retour. On laisse de côté une jolie prairie, avec comme conséquence qu'on devra marcher et marcher et marcher avant de trouver un autre endroit pour déjeuner, et qu'on ne mange que vers 13h30. On est sur une petite plage, face à une très grande plage, où il y a tout un groupe de scouts qui arrivent. On se pose des questions sur leurs intentions et finit par comprendre qu'ils viennent jouer une sorte de reconstitution de bataille historique. Cela implique une barque et des nageurs entre la rive et ladite barque, malgré des panneaux partout interdisant la navigation et la baignade dans le lac. Plus de respect pour les règles, les scouts? Mais où va-t-on?
Quant à nous, personne ne s'est baigné. On laisse en suspens si c'était à cause de la température, la manque d'envie, l'oubli de serviette ou par civisme.
On reprend le chemin qui continue tout comme avant. Un bref rhabillage quand on traverse la route de l'autre côté du pont, quelques montées et descentes un peu plus sportives (mais pas trop) et nous revoilà au bout du lac. Il reste juste à remonter le vallon et traverser le village. Il est à peine 16h. Pourtant personne n'a l'impression qu'on a marché particulièrement vite, c'était donc vraiment une balade facile.
Vu qu'on avait déjà repéré le café du village, on s'est tous installés sur la terrasse. Le patron se souvenait même du gars qui n'avait pas trouvé l'église le matin et lui avait demandé des directions...
Photos de Didier, Georges et Paul.