Rendez-vous était donné pour cette dernière randonue programmée de la saison au Port de Roche, sur les bords de la Vilaine. On n'était que 7, sans doute une partie des adhérents s'était fait repousser par les prévisions météo assez mitigées. Et bien, ils ont eu tort. On n'a pas eu beaucoup de soleil, c'est vrai, mais la température était parfaite et il n'y avait pas de vent, c'était vraiment agréable. La preuve: on n'avait fait que quelques pas que tout le monde s'était déjà déshabillé!
On démarrait le long de la Vilaine sur le sentier entre l'eau et une route très calme, pas la peine de se couvrir. Il paraît que ce n'est pas toujours le cas, mais ce jour-ci il n'y avait personne sur la route et seulement quelques pêcheurs installés au bord de la rivière. D'ailleurs, pour éviter cette route on s'est éloigné de la Vilaine par un chemin de terre et bizarrement on y a été embêté par plus de voitures que le long de l'eau. En plus, on était très souvent visible depuis des maisons, du coup on était plus souvent habillés que nus, ça commençait à être un peu désagréable.
Sur un malentendu (un guide qui ne sait pas lire une carte) on s'est retrouvé devant un portail bien fermé et on a dévié pour se retrouver de nouveau sur le chemin de halage. Qu'à cela ne tienne, tout le monde était content, c'était bien plus intéressant et calme ainsi.
Juste avant le pont du chemin de fer on a commencé à monter dans la forêt, jusqu'à se trouver au-dessus dudit chemin de fer, qui y emprunte un court tunnel.
Le déjeuner était vers la sortie du tunnel et on peut confirmer que la ligne de Rennes à Redon est bien fréquentée!
L'après-midi se passait entre champs et forêts par un terrain assez ondulé et avec un nombre invraisemblable de petites routes à traverser. Des fois on marchait le long de ces routes pendant quelques centaines de mètres, sans faire l'effort de se couvrir, tellement on se sentait en confiance et tellement il y avait peu de circulation. Régulièrement on passait dans des petits hameaux, où bien évidemment il fallait un minimum de textile.
Après des heures sur des routes, de larges chemins et de bons sentiers, il fallait aussi la partie "aventure": une descente entre les arbres, sans le moindre soupçon d'un sentier, pour déboucher sur un champ qu'il fallait longer. Mais longer de l'intérieur, puisqu'il y avait une clôture (électrique et sous tension) trop près du bord pour pouvoir passer à l'extérieur. Il y avait aussi des veaux (paisibles) et un paysan qui venait les nourrir. On a sagement attendu son départ avant de sortir du bois.
Après la traversée du village de la Chenac et de la départementale (large et fréquentée), on passait sous le chemin de fer et de l'autre côté on pouvait de nouveau se mettre en naturiste pour la dernière partie le long de la Vilaine.
Restait de trouver un café pour finir dignement cette journée, toujours un défi le lundi. Rien à Langon, mais une bonne boisson bien fraîche nous attendait à St Anne sur Vilaine.
d'Eric et Paul.