Nous étions huit sur place comme prévu le jeudi 15 octobre vers 9h45 sur le parking de covoiturage de Guipel. Nous nous sommes préparés comme à l’accoutumée, mais en prenant soin de garder un haut confortable car la fraîcheur matinale était bien présente. Le temps d’attendre, en plein courant d’air, un retardataire, et nous sommes réellement partis vers 10h30.
Après être passés derrière quelques pêcheurs, nous sommes arrivés à la première écluse qui était privée avec interdiction de passer. Premier arrêt en se posant la question s’il fallait outrepasser la règle. En fait, d’après le plan, nous devions traverser à la 2ème écluse un peu plus loin. Ce que nous avons fait. Arrivés à la 2ème écluse, nous avons aperçu, de l’autre côté du canal sur notre droite, un groupe de randonneurs. Comme nous revenions sur nos pas de l’autre côté de la rive, c'est-à-dire vers la gauche, le groupe nous a suivi un moment. Il nous fallait donc attendre un peu avant d’enlever le bas.
Après avoir tourné pour s’éloigner du canal, le groupe avait disparu et nous avons commencé à nous dévêtir ; mais pas complètement car il y avait une petite brise assez froide.
Quelques obstacles se sont présentés, comme par exemple un passage soi-disant barré que nous avons franchi malgré tout, puis un fossé qu’il fallait enjamber soi en marchant sur un arbre, soi en descendant dans le fond. Pour ma part, je l’ai traversé à quatre pattes sur l’arbre (question d’équilibre) et nous avons bien rigolé.
En chemin nous avons croisé un groupe de 4 femmes qui nous ont paru sympathiques. Nous ayant aperçu de loin, elles n’ont pas été dupes malgré notre rhabillage. Arrivés à leur hauteur, après les politesses d’usage, l’une d’elle nous a lancé, en tenant son portable à la main : « Ah, si on avait su !... » En disant cela, son petit sourire en coin était sans équivoque et en disait long sur ses pensées. Cette situation ubuesque n’est pas étonnante, car croiser un groupe de gens nus dans les bois en cette saison n’est pas très courant…
Nous étions réchauffés et nous avons pu nous dévêtir complètement pour atteindre le lieu de notre pique-nique. Une table et des bancs, le grand confort !... Après le repas où nous avons partagé une bonne bouteille, un beau rayon de soleil nous a permis de faire la photo de groupe traditionnelle devant une jolie prairie.
C’était une belle rando sans difficultés particulières et nous avons parcouru 16,5 km dans la bonne humeur.
Pour terminer, je dirai un grand merci à Michel qui, pour cette dernière rando, nous a offert le pot de l’amitié à Hédé, dans un Bar-Triperie-Resto (Ce n’était pas un Bar-Crêperie comme certains l’ont cru).