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Randonue dans les herbus du Mont Saint-Michel - Compte-rendu

Le compte-rendu de Jacques :

Malgré le temps un peu couvert, 18 participants sont présents et bien décidés à affronter les Herbus de la baie pour cette randonnée naturiste encadrée par l’ARNB.

Ils viennent des 4 coins de Bretagne et même au delà de nos frontières en plus des amis des amis pour qui c’est une grande première. Il y a même un multi marathonien naturiste.

Au point de départ, tous se dénudent pour adopter la tenue du randonnueurs. Pieds nus, le casse croute dans le sac au dos, nous traversons la première mare pour sentir la vase se glisser entre nos doigts de pieds. Puis fouler les fameux herbus et les vastes étendues de salicornes. Dur dur pour nos dessous de pieds non aguerris.

Après avoir subit pendant 3 kilomètres les attaques des moustiques affamés, nous traversons un pont assemblé avec des poteaux EDF en partage avec un immense troupeau de moutons à têtes noires. Ça bêle de tous cotés.

Nous continuons notre progression mais la vase se fait plus molle et à 10 cm près les uns des autres on s’enfonce jusqu’aux parties dites sensibles. Car quand on lève une jambe pour avancer, tout le poids du corps se retrouve sur l’autre jambe qui s’enfonce encore un peu plus. Pas de panique mais l’idée c’est quand même d’essayer de trouver comment s’en sortir par soi même.

De nombreuses lectures font émerger des propositions et celle qui fonctionne c’est de se mettre à genou puis à quatre pattes et d’avancer jusqu’à une zone plus ferme. Dans ce cas précis notre poids est réparti sur 3 points d’appui au lieu d’un.
La méthode reste anecdotique car prudence oblige, une corde était prévue parce qu’il existe effectivement des sables mouvants dans la baie.

Nous progressons plus aisément sur le sable gris plus ferme et nous avons le plaisir de voir au loin des phoques. On en dénombrera 8 parmi des aigrettes. Mais nous ne voulons surtout pas perturber cette nature même si notre point commun est d’être à poil.

Au loin, la dune qui nous servira de point haut pour notre arrêt déjeuner. Tous ceux qui la connaissent l’on trouvé bien réduite en hauteur comme en surface. Le Mont Saint Michel n’est qu’entrevu ou plutôt deviné le dans la brume et ce malgré le soleil.

Quelques temps plus tard le départ est à nouveau donné et nous trouvons la bonne vase. Celle où l’on fait de belles roulades et autres reptations. Tous ne participent pas aux glissades mais les amateurs s’en donnent à cœur joie. Ils ont littéralement changé de couleur de plus ou moins bien bronzés (intégral comme tous bons naturistes) au gris luisant de la vase.

S’enduire et glisser dans la vase procure une sensation extraordinaire et gratuite, en plus c’est recommandé pour les rhumatismes.
Quelques temps plus tard, la vase commence à sécher et se craqueler. Heureusement un immense trou d’eau permet de se rincer un minimum avant de rejoindre les voitures.

Nous retraversons la plaine de salicornes et d’herbus en nous faisant à nouveau dévorer par les moustiques qui semblent apprécier certains habits de peau plus que d’autres.

Il est 15h 15, les randonnueurs de l’ARNB rejoignent les voitures et se rincent une dernière fois les pieds. Il faut se rhabiller avec tristesse, on est tellement bien nu !

Quelques temps plus tard, tous se retrouvent autour d’un rafraîchissement convivial ou chacun retrace son vécu et ses impressions des 11 kms parcourus à marée basse. Pour certains, c’est une grande première.

Jacques.

En images :

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