Nous nous sommes retrouvés à onze personnes à la gare de Médréac pour cette randonnée naturiste.
Personne n'était en retard, et la préparation est rapide : les traces GPS sont prêtes dans les appareils, et nous décidons de parcourir le circuit en sens inverse de notre précédente expérience. Nous commençons donc par emprunter la voie de chemin de fer, qui sert au circuit du vélo-rail, désert à cette heure matinale, ce qui nous convient parfaitement ...
Si le soleil est bien caché par les nuages, la température, clémente, nous permet de nous dénuder sitôt les dernières maisons dépassées. Les deux kilomètres et quelques de voie ferrée sont vite parcourus, et après quelques centaines de mètres de route, nous entrons dans les bois ...
Nous retrouvons quelques uns de nos repères : le rucher piégé, sans oublier le poteau ERDF à Dominique ... Nous longeons la petite rivière, sous le couvert des chênes, et des chataigners abondamment fleuris ...
Quelques aménagements de parcours sont improvisés, des champs étant impraticables du fait des cultures ou bien des orties envahissantes, mais après avoir longé l'étang du Néal, nous arrivons au site de la Roche Longue, où nous nous arrếtons pour la pause pique-nique ...
Nous profitons sur le retour de plusieurs sites contenant des menhirs, mettant régulièrement à l'épreuve nos GPS pour contourner quelques difficultés imprévues, tandis que le soleil fait son apparition ... et que les ronces vivaces, qui empiètent sur nos sentiers, nous laissent quelques souvenirs de leurs piquants ...
Bientôt, bien trop vite, nous retrouvons la route qui nous ramène à la gare de Médréac, où nos mayennais nous offrent des boissons fraiches fort appréciées ... Merci encore à eux ...
Visiblement, chacun est content de sa journée, et envisage de revenir ...
Le fait est que nous avons marché d'un bon pas, et qu'il est encore tôt. Du coup, Jean-Yves, Jacques et moi-même décidons de nous offrir un petit bonus, et nous partons faire un tour de vélo-rail sur le petit parcours, celui-là même par lequel nous avons commencé notre randonue ce matin.
Et de la même façon, nous ne manquons pas de nous dévêtir dès que possible, pour expérimenter la cyclonue campagnarde sur rail. De fait, l'engin est lourd et on a vite chaud à pédaler dès que la voie monte : je plains les utilisateurs habituels qui doivent suer sous leurs vêtements !
Au retour de notre petit périple, nous nous offrons le plaisir d'une bière en terrasse au café de la Gare, où nous terminons cette belle après-midi ...
Mention spéciale à la sympathique Audrey, à la fois à l'accueil du vélo-rail, au café, et au musée, qui nous a réservé la voie pour nous tout seuls ...
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