Cyclonue à Brighton par l'ANSCE - Compte-rendu

(source photo : Wikimedia Commons).

Le compte-rendu d'Olivier :

Expédition de neuf naturistes appartenant à quatre associations: ANSCE, ARNB, ANF et Association Naturiste Normande.
Nous sommes neuf (Dominique, Christian, Christophe, Jacques, Steven, Pascal, Bernard, Michel et Olivier) à nous retrouver à Ouistréham le samedi 13 juin 2015 avant de rejoindre les mille autres participants de la cyclonue organisée par la ville de Brighton dans le sud de l’Angleterre, le dimanche 14 juin 2015.

Premier rendez-vous à Dol de Bretagne : Dominique et Olivier rejoignent Jacques, Christian, Steven et Christophe avant d’aller retrouver Pascal chez lui. Là, nous hissons les sept vélos à l’arrière des deux voitures pour partir vers le port d’Ouistréham où le bateau nous attend.

Dominique ayant récupéré les billets pour deux cabines réservées naturistes, nous n’avons plus qu’à improviser le diner sur le port et attendre nos deux normands.

Les vélos installés et ficelés dans un local dédié, nous attendons toujours nos deux normands…

Après quelques péripéties pendant leur voyage pour rallier le port, Bernard et Michel arrivent enfin.

Les amarres sont larguées à 23h00 sous le feu d’artifice du port d’Ouistréham… La traversée commence en beauté. Les couchettes naturistes sont investies après un dernier verre au bar. La nuit est très calme. Nous sommes bercés par un doux roulis et les images futures de la cyclonue.

Débarqués du ferry, nous rejoignons la gare de Portsmouth pour monter dans un train en direction de Havent.

De là, nous rejoignons Brighton après quelques 30 km à vélo, en longeant la côte. Mais avant cela, le petit déjeuner s’impose face à une mer très calme.

En début d’après-midi, depuis la corniche nous remontons une avenue de Brighton en direction du parc d’où sera donné le départ de cette naked bike ride vers 14h00.

De là, nous commençons à nous préparer : déshabillage, habillage de peinture ou autre déguisement joyeux en couleur, pendant que les participants investissent doucement le parc sous une musique entrainante. Visite des stands de body painting, engagement de conversations avec d’autres participants pour la plupart anglophones, mais aussi quelques français, hollandais, allemands …  

Nous sommes rapidement débusqués avec notre drapeau breton porté par Christian …

Toutes les affaires (très peu) emballées, les vélos prêts et montés sur selle, le départ est donné pour les quelques mille participants de cette cyclonue. La tension et les émotions sont au maximum, amplifiées par les cris, les sifflets, les sonos installées sur les porte-bagages de plusieurs participants répartis sur l’ensemble du cortège. Toute cette marée humaine, chacun  dans sa « tenue de naissance » est superbement encadrée par la police locale qui reste discrète et efficace.

Ce long serpent de vélos hissés de vers de terre s’étire peu à peu en traversant les rues de la ville sous les regards, les cris et les saluts des passants ou clients de terrasse de restaurant ou café. Régulièrement des pauses sont organisées pour rassembler tout ce monde. Le premier arrêt se fait en bord de mer sur une grande étendue de gazon anglais. Chacun en profite pour se désaltérer (oui la température est idéale sous un ciel voilé mais qui laisse bien passer les UV. Nous nous en rendrons compte par la suite …), entrer en contact verbale ou mimique avec les participants du jour, échanger des poses photos pour alimenter les futurs reportages personnels ou publiques de chacun et aussi danser nus les pieds dans l’herbe : un délice !...

Les nouveaux départs se succèdent afin d’arpenter les différents quartiers de la ville : larges avenues, goulets vers de plus petites rues, voire ruelles piétonnes. Tout ce défilé de vélos montés de « human beings » est constamment ovationné par les promeneurs agréablement surpris dans leur promenade dominicale et ne s’attendant pas à une telle surprise. Peut-être que l’idée leur viendra de participer à la 11è édition en 2016 ?

La promenade, de près de trois heures s’achève avec un moment empli d’un maximum d’émotions là encore : après une longue descente vers la mer, tous se retrouvent nus sur la plage pour un plouf rempli de joie qui fait oublier la fraicheur de l’eau. Les pessimistes parlent de 14 °C et les optimistes de 17 °C. On ne connaitra jamais la température de l’eau, par contre celle le l’ambiance était caniculaire !...
Chacun repartant vers ses horizons, la tête dans les étoiles qui brillent en plein jour, le moment est venu de se rhabiller pour regagner la gare et prendre un train pour Portsmouth.

Le bateau est en vue au bout des derniers km à vélo. L’embarquement est rapide et les couchettes naturistes sont investies pour une courte nuit mais bien méritée.

La traversée est aussi calme qu’à l’aller, mais cette fois-ci avec de vraies images de cette cyclonue. Chacun est emporté dans sa couchette par de merveilleux rêves dont certains sont inracontables tellement chargés de détails et de souvenirs, d’impressions et de sensations, …

To be continued … in 2016.

Olivier R.