
Le compte rendu de Jean-Loïc
Nous sommes sept au départ de cette longue et agréable randonue de 19 km dans la forêt de Fougères. Au départ à 9h30, la température est de 11°, elle atteint 18° en sous-bois en mi-journée ; les plus courageux enlèvent leurs vêtements après deux heures ; il faut attendre la pause du déjeuner pour que toute la troupe adopte sa tenue favorite.
Le rythme est soutenu grâce à un faible dénivelé et sans doute à la petitesse de notre groupe. La forêt est légèrement vallonnée ; la végétation est luxuriante en ce début de printemps ; nous regrettons l’absence de Philippe Chauvin pour identifier les nombreux chants d’oiseaux.
Nous rencontrons rapidement le dolmen de la Pierre Courcoulée classé aux monuments historiques.
Le site du déjeuner indiqué sur le tracé, un beau pré ensoleillé, se trouve juste derrière une double pancarte « propriété privée », « défense d’entrer » et le long d’un chemin de ferme ; avec Paul, notre guide de la journée, nous recherchons une clairière de substitution pendant une demi-heure ; nous en repérons enfin une très ensoleillée ; nous apprécions de nous réchauffer et de nous restaurer.
Nous découvrons le cordon des Druides, alignement du néolithique ; en fin de journée, nous passons par les celliers de Landéan ; Raoul II de Fougères y a construit au XIIème siècle un grand souterrain pour soustraire ses richesses à Henri II d’Angleterre.
Nous terminons cette belle journée par notre pot traditionnel à Landéan.
La forêt de Fougères est domaniale ; elle est remarquablement entretenue par l’ONF. A la différence de celles que nous parcourons habituellement, elle est composée de grands hêtres ; le sol n’est pas acide ; au lieu des landes parsemées de bruyères, il est couvert d’herbes ou de fougères. De nombreuses plantations surtout de hêtres mais aussi de chênes assurent une régénération des parcelles exploitées.
J’ai découvert sur Wikipédia qu’un nouveau minéral a été découvert dans les sols marécageux de la forêt domaniale de Fougères en 1996 : la fougèrite est un minéral de la famille des rouilles vertes ; Elle a été approuvée par l’association internationale de minéralogie en février 2004.
En photos
Merci à Jean-Loïc et Paul.







