Le compte rendu de Jean-Luc

Une randonnée de 14kms, durée 4 heures

Randonnée unanimement appréciée par nos sympathiques marcheurs qui d'un pas alerte  voire endiablé ont croisé dans les bucoliques sentiers jacinthes myosotis lilas au détours desquels des rideaux d'arbres se sont effacés laisssant découvrir de magnifiques paysages de la vallée  de la rivière au moulins (Vilaine) sous  des ciels de printemps. Bravo aux initiateurs de cette très belle randonnée.

Le compte rendu de Paul

On n'était pas très nombreux pour cette rando, 5 personnes au départ avec Michel qui nous a rejoint pour l'après-midi.

Après le ballet un peu compliqué des voitures (une devant l'usine, 3 à la gare et une pour nous emmener au départ au cimetière) nous voilà prêts pour le départ. Il fait agréablement chaud au parking, sur le goudron, mais c'est assez trompeur, parce que dès qu'on s'en éloigne et surtout sous les arbres on sent bien qu'il ne fait pas plus qu'une douzaine de degrés. Ceci dit, la majorité se met quand même en tenue naturiste dès qu'on est suffisamment loin du parking.

On prend une descente avec une belle pente et quand Dominique et Eric, les "djeuns" du groupe, nous attendent (ils sont bien devant la plupart du temps) il y a une femme qui vient de l'autre côté et qui a l'air assez étonnée (qui ne l'aurait pas eu?). On s'est quand même couverts, mais un peu tard. Elle nous dit qu'elle n'a jamais vu ça. Sur quoi Dominique lui demande avec un faux étonnement "Vraiment, vous n'avez jamais vu ça?" Et elle de répondre "Si, bien sûr, mais pas dans de telle circonstances". Encore une rencontre impromptue qui s'est très bien passée et qui finit par des sourires.

Puis on remonte un petit peu et on arrive à une grande statue de Notre Dame, la première des "bondieuseries" comme les appelle Dominique. Effectivement, tout au long du haut de la colline on retrouve statues, chapelles, voire une grotte de Lourdes. Il n'y a personne, sauf un monsieur avec son chien. On a vu le chien bien avant son maître, on a eu largement le temps de se couvrir, mais le monsieur avait l'air pas très heureux en voyant notre tenue. Il ne répondait pas à nos bonjours. Il y en a aussi des comme ça...

On quitte les bondieuseries en descendant un escalier vraiment très raide et en bas, au niveau de la Vilaine, on tombe sur un restaurant qui est encore fermé mais qui est très fréquenté en saison. C'est une des rares zones de rhabillage de la journée. On traverse la route et commence aussi sec à monter dans la forêt pour atteindre bientôt la Croix des Jeunes, autre point de vue impressionnant sur la vallée de la Vilaine.

Puis on continue sur les falaises le long de la Vilaine, ça monte, ça descend, un dédale de sentiers où Dominique retrouve le chemin les yeux fermés alors que moi je n'arrive même pas à suivre sur la carte. Une dernière petite descente suivie d'une montée assez haute et raide. On est tellement occupés à ne pas reculer qu'on ne remarque que bien trop tard un papa avec sa petite fille en haut. On se couvre dès qu'on peut, mais le papa le prend dans la bonne humeur. D'après Dominique -devant, comme d'habitude- la petite était en train de brailler assez fort et s'est tue tout d'un coup quand elle nous a vus. Peut-être pour ça que le papa ne nous en voulait pas? Toujours est-il qu'avec une femme au niveau du passage devant le restaurant et un cycliste un peu plus tard, ce sont les seules personnes qu'on ait vues sur le trajet, c'était vraiment cool, aussi de ce point de vue là.

On passe à côté de notre aire de pique nique, mais il est encore trop tôt et on fait une boucle d'une heure à travers la forêt et des champs avant d'y revenir. Ce faisant on doit traverser quelques clôtures et marcher le long de prés, ce qui ne plait pas trop à Alain, agriculteur à la retraite, qui a trop subi les dégâts que les marcheurs et les cueilleurs de champignons avaient faits à ses clôtures à lui.

Revenus à l'aire de pique nique on s'installe à la table en béton prévue à cet effet et on se rhabille, d'une part à cause du chemin de halage en face, mais surtout parce que le soleil a disparu et il fait bien trop frais pour rester immobile sans rien sur le dos. Vers la fin du repas Michel nous rejoint et on repart à 6 pour la suite.

Toujours le long de la rivière on passe sous le pont du chemin de fer pour suivre un large chemin d'exploitation entre les prés, la seule partie plate de la rando, mais toujours avec de jolies vues en face. Suit après la seule partie sur route, 500 mètres environ, et c'est de nouveau un dédale de sentiers dans la forêt avec des montagnes russes prévues pour faire le fou en VTT. Ceci nous mène vers le Rocher d'Uzel, dernier point de vue panoramique sur la Vilaine et les alentours, et peut-être le plus spectaculaire.

Pour la descente on passe encore dans des champs (en restant sur le bord, bien sûr) et on descend sur un chemin à travers de la végétation dense. On a failli perdre Michel, qui se tenait à une branche qui cédait sous son poids, mais plus de peur que de mal. Tout ça parce que je suis descendu trop tôt. On aurait dû suivre Dominique et Eric qui, eux, avaient trouvé un passage bien plus raisonnable.

S'ensuit un sentier étroit mais facilement repérable à travers les arbres et enfin un petit bout de chemin d'exploitation abandonné et on arrive à la voiture de Dominique qu'on avait laissée devant l'usine. Le ballet des voitures est encore plus compliqué que le matin, puisqu'on est 6 maintenant, qui n'entrent pas tous dans la seule voiture, il y a les voitures à la gare, celle de Michel au pique-nique et la mienne au cimetière. Bref, il faut bien un bonne demi-heure pour qu'on se retrouve tous au bar en face de l'église de Pléchâtel devant une boisson rafraîchissante, alcoolisé ou non, pour couronner cette excellente journée.

En photos

 

Merci à Éric et Paul.

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